Le 16 octobre 1984, la France entière découvre avec horreur le visage du petit Grégory Villemin, retrouvé noyé et ligoté dans les eaux glacées de la Vologne. Il a 4 ans. Rapidement, ce qui ressemble à un drame familial devient l’un des plus grands mystères judiciaires du pays.
Entre lettres anonymes, haines intestines et rivalités familiales, l’enquête piétine. Quarante-deux ans plus tard, la grande-tante de l’enfant, Jacqueline Jacob, est de nouveau dans le viseur de la justice.
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Jacqueline Jacob, bientôt entendue par les juges dans la disparition du petit Grégory
Ce mercredi 18 juin 2025, un communiqué du procureur général Philippe Astruc relance l’affaire. Jacqueline Jacob, 80 ans, va être convoquée pour un nouvel interrogatoire. Objectif : déterminer s’il y a lieu de la mettre en examen pour « association de malfaiteurs criminelle ». La chambre de l’instruction de Dijon a ordonné cette audition, qui pourrait avoir lieu dans les prochains mois. Mais ce n’est pas la première fois que la justice s’intéresse à elle. En 2017, une expertise en graphologie l’avait désignée comme l’auteure d’une lettre de menaces envoyée aux parents de Grégory, un an avant le drame. Elle avait alors été brièvement mise en examen avec son époux Marcel, avant que la procédure ne soit annulée pour vice de forme.
Aujourd’hui, de nouveaux éléments s’ajoutent : reconnaissance vocale par un proche, appels anonymes malveillants, menaces réitérées, lettres anonymes envoyées entre 1983 et 1984… Également, la justice soupçonne Jacqueline Jacob d’avoir revendiqué le meurtre, par écrit et par téléphone, le jour même de la découverte du corps. Alors face à cette avalanche d’indices, une mise en examen semble de plus en plus probable. Cependant, par la voix de ses avocats, Jacqueline Jacob réaffirme « sa totale innocence » et demande que « sa vie privée et sa présomption d’innocence soient respectées ».
Le spectre d’une mise en examen
Depuis quarante ans, l’idée d’un complot familial hante l’affaire Grégory. Rivalités anciennes, rancunes entre cousins, harcèlement anonyme : le dossier judiciaire a toujours tourné autour du cercle familial. Les Jacob vivaient à quelques kilomètres des Villemin. Ils faisaient partie de l’environnement immédiat de l’enfant. En 2017, les époux Jacob avaient nié toute implication, dénonçant un acharnement judiciaire. « Nous n’avons rien à nous reprocher », affirmaient-ils sur BFMTV.
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Jacqueline Jacob a toujours nié être l’auteure des lettres. Quant à lui, Marcel a continué d’affirmer ne se souvenir de rien. Mais cette fois, les magistrats estiment avoir réuni suffisamment d’éléments. Une mise en examen de Jacqueline Jacob paraît inévitable. Ce rebondissement pourrait marquer un tournant majeur dans ce dossier tentaculaire. Reste une question : après quarante-deux ans de silence, la vérité s’apprête-t-elle à sortir de l’ombre ? Ou ce nouvel épisode ne sera-t-il qu’un mirage de plus dans cette enquête interminable ?
Affaire du petit Grégory : Jacqueline Jacob convoquée en vue d'une possible mise en examen https://t.co/yoINpysEVp
— Paris Match (@ParisMatch) June 18, 2025