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R. Kelly hospitalisé : un co-détenu passe aux aveux et son discours sème le trouble

par Sophie Vollet

R. Kelly hospitalisé : un co-détenu passe aux aveux et son discours sème le trouble
Crédit photo : © Instagram

Alors que R. Kelly est derrière les barreaux, il aurait été empoisonné volontairement. Un co-détenu raconte sa version des faits ! 

Depuis sa double condamnation pour trafic sexuel et pédopornographie, R. Kelly purge une peine de 30 ans, à laquelle une année supplémentaire a été ajoutée en février dernier. Mais derrière les murs du pénitencier fédéral de Butner, en Caroline du Nord, l’ancien roi du R&B ne serait pas seulement confronté à l’enfermement : il se dit aujourd’hui menacé de mort, victime d’un vaste complot.

Hospitalisé mi-juin après une overdose médicamenteuse, le chanteur de 58 ans crie au danger imminent. Un témoignage choc d’un codétenu semble lui donner raison, mais les autorités, elles, parlent d’affabulations. En coulisse, son avocat joue sa dernière carte : une demande de grâce adressée à Donald Trump.

R.Kelly fait une overdose en prison

Le 12 juin dernier, R. Kelly s’écroule dans sa cellule d’isolement. Pris de vertiges, il tente de ramper jusqu’à la porte avant de perdre connaissance. Hospitalisé en urgence, il aurait reçu, selon ses avocats, une “quantité surdosée” de médicaments censés traiter l’anxiété et les troubles du sommeil. « Avisés qu’il nécessitait une intervention chirurgicale et qu’il devait être gardé deux semaines, les agents ont tout de même ordonné son retour immédiat en prison », s’indigne Maître Beau Brindley. L’affaire prend un tournant plus sombre encore lorsqu’un ancien détenu, Mikeal Glenn Stine, affirme avoir été sollicité pour “éliminer” R. Kelly.

Selon sa déposition sous serment relayée par Le Parisien, ce membre d’un gang suprémaciste en phase terminale aurait été approché par trois gardiens qui lui auraient promis une remise de peine : « On m’a demandé de le tuer. On m’a dit que Kelly était un violeur d’enfants et qu’il devait mourir. Qu’on me couvrirait. » Finalement, dit-il, il aurait refusé après avoir observé le comportement du chanteur et douté de sa culpabilité. Mais cette déclaration n’a pas convaincu le bureau du procureur fédéral, qui parle d’accusations “infondées, invraisemblables et destinées à semer la confusion”. Pour les autorités, il ne s’agit que d’un coup monté pour tenter de libérer un homme dont les crimes ont été solidement établis.

Une demande de grâce présidentielle comme ultime recours

Isolé, affaibli, R. Kelly redoute aujourd’hui pour sa vie. Face au rejet de ses plaintes, son avocat a décidé de faire appel à l’ancien président Donald Trump. Dans une lettre adressée à son équipe, Maître Brindley plaide pour une grâce présidentielle, estimant que « c’est la seule personne capable de faire preuve de courage et d’intervenir dans un dossier aussi sensible ». Et de conclure, alarmiste : « Nous ne cherchons pas à fuir la justice, mais à éviter une exécution silencieuse. »

En parallèle, une autre procédure est en cours dans l’Illinois : celle d’une demande de libération pour raison médicale. La décision de justice pourrait tomber dans les jours à venir. Si la situation de R. Kelly divise profondément l’opinion, elle pose une question brûlante : jusqu’où la prison est-elle un lieu de justice… ou de mise à mort déguisée ?

Amoureuse de mode, de culture, d’actualités et véritable accro au petit écran, être rédactrice pour Officielles combine parfaitement mon envie de vous informer et de vous divertir.

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