Le procès pour agression sexuelle de Gérard Depardieu a pris fin ce jeudi 27 mars au tribunal correctionnel de Paris, après quatre jours d’audiences marquées par des déclarations chocs et des confrontations tendues. L’acteur français est accusé par deux femmes d’agressions sexuelles sur le tournage du film Les Volets verts.
Face à cette situation dramatique, l’actrice Véronique Genest, , célèbre pour avoir incarné la commissaire Julie Lescaut dans la série télévisée du même nom, diffusée de 1992 à 2014, a pris la parole pour défendre son ami, mais ses propos ont déclenché une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Sur le même sujet
Gérard Depardieu : un procès sous haute tension…
Le procès de Gérard Depardieu s’est déroulé dans une ambiance très tendue. L’acteur, star du cinéma français, encourt une peine de 18 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, peine requise par le Parquet. Les accusatrices ont livré des témoignages accablants, tandis que les plaidoiries de Me Assous, l’avocat de Depardieu, ont été très virulentes. Celui-ci a demandé la relaxe de son client, attaquant durement les plaignantes. Ce discours, jugé particulièrement violent par certains, a même poussé les victimes présumées à quitter la salle. Anouk Grinbert, actrice belge de 62 ans, qui était présente pour soutenir les plaignantes, a même été expulsée de la salle en raison de certaines réactions à l’intervention de l’avocat.
Dans le public, l’émotion était palpable. Magda Vavrusova, la compagne de l’acteur, n’a pas pu retenir ses larmes. Karine Silla, l’ex-femme de Gérard Depardieu et mère de sa fille Roxane, l’a soutenue dans ce moment difficile. La tension était telle que la salle semblait suspendue aux dernières déclarations avant que le verdict final, attendu pour le 13 mai, ne vienne clore cette affaire.
Les déclarations de Véronique Genest sur Europe 1
C’est dans ce contexte chargé que Véronique Genest a pris la parole sur Europe 1, au micro de Pascal Praud. Invitée pour évoquer ses projets de théâtre, elle a été naturellement interrogée sur le procès de l’acteur. Elle a ainsi déclaré :
Articles les plus consultés
Top 10 du jour
Découvrez les articles du moment
-
Seine-Saint-Denis : une adolescente victime de revenge porn, battue par son frère et brûlée au fer à repasser par sa mère !
-
Caroline Receveur : l’influenceuse très émue par ce souvenir de son combat contre le cancer !
-
Pourquoi Jonathann Daval se retrouve-t-il une nouvelle fois devant les juges, face à la famille d’Alexia ?
-
Guillaume Canet et Marion Cotillard toujours en couple ? L'acteur fait une mise au point sur sa vie personnelle
-
Pour Julie Zenatti, les dés son jetés ! Selon elle, celui qui remportera Danse avec les stars est...
-
Mariés au premier regard : Sophie et Guillaume bientôt divorcés ? "Plus le temps", ça clashe déjà très fort
-
"Il s'est fait fracasser ou quoi ?" : le visage du pape François dans son cercueil choque les internautes !
-
"Il s'est battu" : Vincent Queijo en serait venu aux mains avec Giovanni Prat, les infos chocs !
-
Martika et Alex Giudi : en couple ? Ils brisent le silence après la vidéo polémique !
-
Natasha St-Pier affiche Inès Reg : "j'ose espérer qu'elle a autre chose à proposer" - le clash de DALS toujours pas digéré ?
Je pense que, malheureusement, on n’est pas en train de faire le procès de Gérard Depardieu, on est en train de faire le procès d’une époque.
Puis, elle a ajouté :
On est en train d’essayer de condamner Gérard Depardieu pour des choses pour lesquelles on l’a encensé et ça, c’est un petit peu dur à comprendre.
Selon elle, cette situation est difficile à saisir, aussi bien pour le public que pour l’acteur lui-même. Cependant, c’est surtout sa métaphore routière qui a fait débat. Pour illustrer son propos, Véronique Genest a expliqué :
Que la femme soit l’égal de l’homme, que ces mauvais comportements soient montrés du doigt et s’arrêtent, oui… Mais quand on a mis une route à 50 km/h, on ne va pas condamner tous ceux qui, avant, roulaient à 100 km/h alors qu’elle n’était pas limitée.
Cette comparaison, censée expliquer que les comportements passés ne devraient pas être jugés de manière rétroactive, n’a pas du tout été bien reçue. En effet, de nombreux internautes ont rapidement critiqué cette analogie, jugée minimisante à l’égard des victimes et de la lutte contre les violences sexuelles…