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Le Grêlé : la justice rouvre le dossier malgré le décès du criminel vu chez Nagui

par Faustine

Le Grêlé : la justice rouvre le dossier malgré le décès du criminel vu chez Nagui
Crédit photo : @Instagram

Plusieurs années après la mort du tueur en série connu sous le nom du Grêlé, la police a décidé de rouvrir le dossier. On vous explique pourquoi !

François Verove, aussi connu sous le pseudonyme du Grêlé, s’est donné la mort le 29 septembre 2021 alors qu’il allait être démasqué par les autorités. Avant son suicide, il avait laissé une lettre d’aveux dans laquelle il s’accusait des meurtres, sans toutefois donner le nom de ses victimes. En région parisienne, plusieurs crimes ont été attribués à ce tueur en série, qui avait participé à l’émission Tout le monde veut prendre sa place présentée par Nagui.

Malgré la disparition du surnommé Grêlé, la police vient pourtant de rouvrir une vieille affaire dans laquelle il pourrait être impliqué. Effectivement, la juge d’instruction Nathalie Turquey, à la tête du pôle cold cases de Nanterre, a rouvert le dossier du criminel notoire en novembre 2024, comme l’indique BFMTV. Et ce, afin d’élucider un meurtre commis en 1990 dans le bois de Saint-Aubin (Essonne).

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La justice rouvre le dossier du Grêlé plusieurs années après sa mort

À cette époque, “les enquêteurs retrouvent un homme attaché à un arbre, une balle derrière le crâne” comme le rappellent nos confrères. Pendant des années, les enquêteurs ont tenté de retrouver le suspect, mais en vain. Cependant, la justice pourrait définitivement clore le dossier des années plus tard, en retrouvant l’auteur des faits. Si rien ne certifie qu’il s’agisse du Grêlé, des éléments probants sont néanmoins révélés.

D’une part, une balle PA MAC 50 retrouvée sur la scène de crime permet de suspecter François Vérove. À noter que celui-ci officiait en tant que gendarme pendant plusieurs années et que le calibrage balistique cité ci-dessus correspond aux munitions utilisées par les gendarmes avec leur arme de service. S’ajoute à cela le nœud de corde qui, utilisé pour “neutraliser” Gilbert G., rappelle fortement sa signature criminelle. 

Des éléments convaincants

Aussi, un autre élément permet de relier le Grêlé à cette affaire. Au lendemain du meurtre, le chéquier de la victime est utilisé pour acheter un magnétoscope. Et un détail interpelle : “Le vendeur du matériel, entendu par les enquêteurs à l’époque, évoque un client qui lui a présenté une carte tricolore propre aux gendarmes et policiers” explique BFMTV.

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Sans compter que le Grêlé avait justement “acheté sa moto à un particulier en Seine-et-Marne avec un chèque volé, sans que l’on sache encore à ce stade si ce dernier appartenait ou non à Gilbert G”. Autant d’éléments qui portent à croire que ce crime ne serait qu’un de plus dans la longue liste du sérial-killer. Pour rappel, celui-ci est soupçonné de quatre meurtres et six viols sur des mineurs de moins de 15 ans, entre les années 1980 et 1990. Affaire à suivre.

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