Une terrible conversation entre le SAMU et Naomi

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C’est un terrible drame dont nous fait part par le magazine
Hebdi. À Strasbourg, une jeune femme de 22 ans, Naomi Musenga,
décède car le SAMU ne l’a pas prise au sérieux.
En effet, on apprend ainsi qu’elle tentera d’expliquer par
téléphone ses fortes douleurs abdominales. Mais, à l’autre bout du
fil, l’opératrice s’énerve et fait preuve de la condescendance la
plus totale.
Elle lui conseillera alors de joindre SOS médecins qui fera
ensuite appel… au SAMU.
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Mais, suite à cet effroyable événement, c’est un enregistrement
de la conversation qui va être publié :
On peut alors entendre :
– « Aidez-moi…
– Madame, j’ai très mal…
– Oui ben, vous appelez un médecin, hein, d’accord ? Voilà, vous appelez SOS médecins.
– Je peux pas.
– Vous pouvez pas ? Ah non, vous pouvez appelez les pompiers, mais vous ne pouvez pas…
– Je vais mourir.
– Oui, vous allez mourir, certainement, un jour, comme tout le monde.
– Vous appelez SOS médecins, c’est 03 88 75 75 75, d’accord ?
– S’il vous plaît, aidez-moi madame…
– Je peux pas vous aider, je ne sais pas ce que vous avez.
– J’ai très mal, j’ai très très mal.
– Et où ?
– J’ai très mal au ventre (…) et mal partout.
– Oui, ben, vous appelez SOS médecins au 03 88 75 75 75, voilà, ça je ne peux pas le faire à votre place. Qu’un médecin vous voie, ou sinon vous appelez votre médecin traitant, d’accord ?
– D’accord.
– Au revoir. »
Un manque de sérieux qui aura raison de la jeune femme… Alors
que les secouristes arrivent chez elle, elle est inconsciente et
son état se dégrade très rapidement.
Arrivée au Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg, elle fait alors
un arrêt cardiaque. Ils la transféreront ensuite vers le service de
réanimation où elle décède à 17h30.
Réalisée 5 jours après sa mort, l’autopsie révèlera des
défaillances multiviscérales, d’origine inconnue…
Toutes nos pensées vont vers la famille et les proches de la
jeune Naomi…