Des nouvelles rassurantes
Comme l’ont remarqué nombre de chercheurs, les cas de contaminations ainsi que les chiffres des hospitalisations quotidiennes sont en nette baisse depuis la 4ème vague. Il semblerait qu’avec la campagne de vaccination, le pays soit en train de se diriger de plus en plus vers une immunité générale, ou du moins vers beaucoup moins de risque en ce qui concerne le virus Covid-19. « L’épidémie est en décroissance avec un nombre de reproduction entre 0,8 et 0,9. Autrement dit, 10 personnes en contaminent moins de 9. Le virus continue donc de circuler mais nous sommes dans une situation favorable. L’an dernier à la même période, le nombre de reproduction se situait entre 1,1 et 1,3, en début de deuxième vague, ce qui n’est pas le cas actuellement » note l’épidémiologiste Mircea Sofonea. Cependant, « il est tout à fait possible que les courbes stagnent, voire qu’elles repartent à la hausse dans les prochaines semaines, à la faveur du retour du froid et des jours plus courts. Mais le changement de régime ne se fera pas du jour au lendemain » continue d’expliquer le chercheur de l’université de Montpellier.
Il continue : « Pour que la situation s’inverse, il faudrait un nouveau variant ou qu’il y ait un changement brutal dans l’application des gestes barrières. Or, dans l’état actuel des connaissances, il n’y a pas de variant menaçant en train de remplacer le Delta et nous ne sommes pas non plus dans une optique de relâchement généralisé des mesures sanitaires. »
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Mais ce n’est pas tout ! Selon le chef du service de parasitologie à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, Renaud Piarroux, la rentrée n’aurait pas généré une rechute au niveau des cas fe contamination, ce qui est une aubaine pour le pays ! « Cela fait maintenant un mois que la rentrée est passée. Le Covid-19 s’est effectivement transmis entre les enfants. Mais pas tant que ça finalement. Les contaminations baissent même chez les moins de 10 ans, qui ne sont pourtant pas vaccinés » expliquait-il.
Et il faudra remercier le vaccin pour ces chiffres rassurants ! En effet, selon les épidémiologistes, la vaccination de masse aura été la raison numéro de la sortie de la France de la situation critique dans laquelle elle se trouvait. « L’an dernier, la deuxième vague était la conséquence d’un relâchement initié au cours de l’été. Ce qui a changé cette année, c’est la vaccination. »
Vers une immunité générale ?
Cependant, toujours selon Renaud Piarroux, la situation doit être maintenue, et il ne faudrait pas perdre le contrôle sur le virus si nous souhaitons aller vers une immunité générale. « L’immunité de la population est plutôt bonne, explique-t’il. L’enjeu désormais, c’est de maintenir cette immunité. »
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Mais maintenir cette immunité ne semble pas être aussi simple, et selon Mircea Sofonea « les vaccins ne sont pas aussi efficaces contre l’infection et les transmissions secondaires que contre les formes graves de la maladie. L’idée que l’on pourrait un jour atteindre l’immunité collective par ce seul moyen est une chimère. » Le chercheur continue ensuite en expliquant qu’il s’agira sûrement d’une « circulation endémique » : « c’est-à-dire de type grippal, avec une saisonnalité induite par la météo et la durée du jour, un impact sanitaire du Covid-19 plus ou moins important selon les années et des vaccins qu’il faudra éventuellement actualiser ».
En ce qui concerne le vaccin, il semblerait donc que tous les français se dirigent vers une troisième dose. « C’est la vaccination qui nous protège. Or nous savons que deux doses ne sont pas suffisantes, » continue Renaud Piarroux. « Il faut commencer par les personnes âgées et les plus fragiles. Mais si nous ne voulons pas laisser le virus reprendre le dessus, à terme, c’est toute la population qui devra se faire injecter une troisième dose. »