La France autorise un nouveau traitement contre le SARS-CoV-2
Le ministre de la Santé a annoncé ce jeudi lors d’une conférence de presse qu’un nouveau traitement novateur venait d’être autorisé en France. Il s’agit d’un traitement d’anticorps de synthèse nommé Bamlanivimab, le même qui a été utilisé sur Donald Trump lorsque celui-ci a contracté le Coronavirus en octobre dernier. L’Académie de Médecine a d’ailleurs précisé que ce type de traitement était utilisé « depuis deux mois aux États-Unis et au Canada, plusieurs milliers de patients ayant été traités et une tolérance très satisfaisante. »
« Quelque 83 centres hospitaliers ont déjà reçu des milliers de ce traitement qui pourront commencer à être administrés avec prudence initialement dans un cadre hospitalier pour des patients âgés de 80 ans et plus, et qui ont des troubles de l’immunité » a précisé Olivier Véran. En effet, ce traitement s’adresse tout particulièrement aux personnes les plus à risques de développer des formes graves et donc d’être hospitalisées, voire en réanimation.
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Comment ça fonctionne ? Les anticorps de synthèse sont fabriqués et clonés en laboratoire. Ils reproduisent les mêmes actions que les anticorps de notre système immunitaire. Le traitement est administré par transfusion de 700 mg, durant une heure en moyenne. Dans l’idéal, il doit « être administré dans un délai maximal de 5 jours après le début des symptômes […] pour garantir un maximum d’efficacité. »
Les anticorps de synthèse sont efficaces contre le variant britannique
Ce traitement n’est pas quelque chose de nouveau. En fait, ce principe est utilisé depuis une trentaine d’années déjà pour traiter des maladies inflammatoires ou des cancers. Le principe a été adapté au virus du Corona. Les anticorps s’attaquent à la protéine S, les petites pointes qui se trouvent à la surface du virus. Ils s’agrippent pour l’empêcher de se fixer aux cellules humaines et donc de les infecter.
Experte en immunologie à la Sorbonne Université, Brigitte Autran explique que le traitement « marche bien contre le variant britannique, ce qui est précieux, alors que ce variant va devenir dominant. » Plus contagieux, Jean Castex affirmait jeudi qu’il représentait « près de la moitié des cas positifs. »
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Cependant, « l’efficacité de ce traitement sur les variants dits sud-africain et brésilien n’est pas démontrée » d’après la DGS (dont le premier cas grave a été décrit en France). Notamment à cause de leurs mutations qui leur permettent d’échapper aux anticorps qu’ils soient naturels ou de synthèses. Dans un même registre, la France pourrait bientôt avoir recours au passeport vaccinal. En tout cas, ce n’est pas demain la veille que nous retrouverons une vie normale.